Dix femmes autochtones inspirantes, d’hier à aujourd’hui 

Afin de souligner la Journée internationale des femmes, la CSSSPNQL souhaite faire briller dix femmes autochtones. Que ce soit par leurs performances sportives, leur art ou leur engagement, ces femmes ont laissé leur marque auprès des Premières Nations partout sur l’île de la Tortue. 

Wildia Larivière

Widia Larivière, née d’une mère Anishinabekwe de la Première Nation de Timiskaming et d’un père québécois, occupe le poste de cofondatrice et de directrice générale de Mikana, un organisme de sensibilisation aux réalités des peuples autochtones. Depuis de nombreuses années, elle se consacre à la défense des droits de la personne et des droits des peuples autochtones, recevant en récompense le prix Ambassadeur de la conscience d’Amnistie internationale, en 2017.

Crédit photo : Mikana

Michèle Audette

Michèle Audette, dont le père est québécois et la mère est innue, est originaire de la communauté innue d’Uashat mak Mani-Utenam. Depuis les années 1990, elle joue un rôle essentiel dans la transformation des relations entre les peuples autochtones et la société québécoise et canadienne. Elle a assumé le rôle de commissaire à l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées au Canada, contribuant ainsi à sensibiliser le public aux défis auxquels sont confrontées les femmes autochtones ainsi qu’à promouvoir la justice et l’égalité pour les communautés autochtones au Canada. Elle occupe actuellement le poste de sénatrice au Sénat canadien. 

Crédit photo : Sénat du Canada

Joséphine Bacon

Joséphine Bacon, Innue de Pessamit, est reconnue comme l’une des principales écrivaines autochtones de notre époque. En plus de son talent littéraire, elle excelle en tant que réalisatrice, traductrice, parolière et enseignante de l’innu-aimun, sa langue maternelle. À travers ses créations, elle s’efforce de perpétuer la tradition des aînés de sa communauté. En 2023, elle a reçu le titre d’officière de l’Ordre du Canada, le deuxième grade le plus élevé parmi les distinctions civiles. 

Crédit photo : Ordre national du Québec

Elisapie Isaac

Elisapie Isaac, connue sous le nom d’artiste Elisapie, est née à Salluit, au Nunavik. Elle est une musicienne de renom. En tant que chanteuse et compositrice, son album « The Ballad of the Runaway Girl » (2018) a reçu une nomination pour un prix Juno 2019 dans la catégorie « Album autochtone de l’année » et pour le prix Polaris 2019. Elle a également remporté deux prix Félix, en 2019, ainsi que le prix Gamiq 2019. Son quatrième album, « Inuktitut », remporte beaucoup de succès, avec sa trame sonore de dix chansons populaires, le tout dans sa langue maternelle. 

Crédit photo : Facebook / Elisapie

Cindy Blackstock 

Cindy Blackstock, de la Première Nation Gitxsan, est une militante de renommée nationale et internationale pour les droits des enfants autochtones. En 1998, elle a joué un rôle clé dans la fondation de la Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations du Canada. Depuis, elle et son organisation travaillent sans relâche pour améliorer les services offerts aux enfants autochtones aux quatre coins du pays. 

Crédit photo : McGill University / Cindy Blackstock

Dre Donna May Kimmaliardjuk 

Dre Donna May Kimmaliardjuk a été la première Inuk chirurgienne cardiaque au Canada. Son engagement et son travail acharné ont permis non seulement de réduire les disparités d’accès aux services médicaux pour les Inuit, mais aussi d’inspirer la prochaine génération de jeunes Inuit à poursuivre des carrières similaires. Elle continue de promouvoir les questions de santé et de mieux-être des communautés autochtones, en mettant particulièrement l’accent sur celles du Nunavut. 

Crédit photo :  Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa

Dre Nadine Caron 

Dre Nadine Caron, de la Première Nation Sagamok Anishnawbek, a été la première femme chirurgienne généraliste des Premières Nations au Canada. Elle est à la tête de l’initiative Northern Biobank, qui vise à préserver des échantillons tissulaires issus de procédures médicales. Cette initiative vise à faciliter l’accès équitable à la recherche génomique sur des maladies telles que le cancer colorectal, le cancer du sein et le cancer de la thyroïde pour les habitants du Nord de la Colombie-Britannique, y compris les membres des communautés des Premières Nations. En reconnaissance de son travail exceptionnel, elle a reçu le prix Dr Thomas Dignan en santé des Autochtones du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada, en 2016. 

Crédit photo : La Presse Canadienne / Jonathan Hayward

Julie Philippe 

Julie Philippe a été nommée juge à la Cour du Québec en 2020, devenant ainsi la première femme autochtone à accéder à la magistrature au Québec. Originaire de Mashteuiatsh, au Lac-Saint-Jean, elle s’investit profondément au sein de la communauté autochtone. Elle est vice-présidente du conseil d’administration du Centre de justice des premiers peuples de Montréal et présidente du conseil d’administration du CPE autochtone Soleil Le Vent. En 2020, l’Université de Sherbrooke a créé la Bourse de la juge Julie Philippe, qui encourage la persévérance aux études d’un étudiant ou d’une étudiante autochtone démontrant des besoins financiers. 

Crédit photo : Université de Sherbrooke

Autumn Peltier 

Autumn Peltier, originaire du territoire non cédé de Wiikwemkoong en Ontario, est une Anishinaabe engagée dans la défense des droits des peuples autochtones et du droit à l’eau. À l’âge de 13 ans, elle a pris la parole à l’Assemblée générale des Nations Unies pour dénoncer le problème d’eau contaminée dans les communautés autochtones au Canada et sensibiliser les dirigeants. Elle a reçu de nombreuses distinctions, dont la Médaille du souverain pour les bénévoles, décernée par le gouverneur général du Canada et le lieutenant-gouverneur de l’Ontario. Elle a également été conférencière au Forum économique mondial, finaliste à quatre reprises du Prix international de la paix et, en 2021, elle a été sélectionnée par le magazine Maclean’s comme l’une des 50 personnalités canadiennes les plus influentes. 

Crédit photo : Global Heart Repair Foundation

Brigette Lacquette 

Brigette Lacquette, Ojibwe de la Première Nation Cote, a été la première joueuse de hockey des Premières Nations sélectionnée dans l’équipe nationale féminine. Elle est un modèle pour les jeunes athlètes des Premières Nations, en particulier les filles qui pratiquent le hockey. Elle croit fermement en leur place dans le monde du sport. Elle a participé aux Jeux olympiques de PyeongChang 2018, contribuant à la médaille d’argent du Canada. 

Crédit photo : Instagram/ Brigette Lacquette @briglacquette

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