Les peuples des Premières nations éprouvent des difficultés
importantes, comme un taux de chômage élevé, la
pauvreté, un faible niveau de scolarité, des logements insalubres,
des services de santé trop éloignés, la perte de la
langue et de la culture autochtones et la marginalisation
économique et sociale, qui continuent d’avoir des répercussions
sur leur santé et leur bien-être. Dans ce contexte, les
problèmes de toxicomanie et les troubles de santé mentale
associés demeurent parmi les symptômes les plus visibles et
frappants de ces difficultés sous-jacentes. La consommation
et l’abus de substances ont toujours été considérés comme
une priorité essentielle par les dirigeants et les membres des
Premières nations. En effet, une enquête nationale auprès
des communautés des Premières nations (menée de 2008
à 2010) a indiqué que le premier obstacle au bien-être des
communautés dans les réserves est la consommation et
l’abus d’alcool et de drogues (82,6 % des répondants), suivis
du logement (70,7 %) et de l’emploi (65,9 %)1
.
Auteurs | Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances |
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