Plusieurs des quelque soixante langues autochtones au Canada sont considérées comme menacées à divers degrés pour leur survie à long terme. L’évaluation de la vitalité linguistique, voire du risque de disparition d’une langue, par la mesure de différents facteurs peut fournir des renseignements utiles pour aider à assurer la continuité d’une langue. Le présent document illustre comment le Recensement de la population de 2011 et l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de 2011 peuvent être utilisés pour mesurer certains des facteurs qui nous renseignent sur la vitalité des langues autochtones. Par exemple, 213 490 personnes ont déclaré une langue maternelle autochtone dans le Recensement de la population de 2011. Les langues cries, l’inuktitut et l’ojibwé étaient les langues autochtones les plus fréquemment déclarées. Cependant, bien des langues autochtones ont été déclarées comme langue maternelle par moins de 500 personnes. D’après l’ENM de 2011, environ un Autochtone sur six peut soutenir une conversation dans une langue autochtone. En outre, plus de 52 000 Autochtones pouvaient soutenir une conversation dans une langue autochtone différente de leur langue maternelle, ce qui porte à croire que ces personnes avaient acquis une langue autochtone comme langue seconde. Une analyse plus approfondie de la vitalité des langues autochtones peut être effectuée au moyen de ces deux sources de données, ainsi que de l’Enquête auprès des peuples autochtones de 2012.
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ISBN | 9780660225593 |
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Date | 2014 |