Au cours des dernières années, les
droits des minorités sexuelles et de
genre1
sont devenus un sujet clé des
discours politiques internationaux et
des mouvements de justice sociale. En
2012, le Conseil des droits de l’homme
de l’Organisation des Nations Unies
(ONU) a tenu sa première table ronde
sur la violence et la discrimination
fondées sur l’orientation sexuelle et
l’identité de genre, afin de faciliter le
dialogue sur les lois et les pratiques
discriminatoires, et sur la violence
ciblée (Human Rights Council, 2012)2
.
Éclairée par une étude réalisée par
le Haut Commissaire aux droits de
l’homme, cette discussion a fait écho aux
mouvements populaires qui appellent
depuis longtemps à l’application égale
de normes en matière de droits de
l’homme afin que les minorités sexuelles
et de genre jouissent des mêmes libertés
que tout le monde. Les participants à
la table ronde ont indiqué que la lutte
contre l’homophobie, la reconnaissance
des relations entre personnes du même
sexe et la reconnaissance des identités
transgenres font partie intégrante de la
défense des droits des membres de ces
communautés (Ibid., 2012).
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Date | 2016 |