Wendake, le 18 octobre 2024 – À l’occasion de l’assemblée extraordinaire des chefs de l’Assemblée des Premières Nations (APN) qui s’est tenue sur le territoire du Traité no 7, à Calgary, du 16 au 18 octobre 2024, le projet d’entente pour la réforme à long terme du Programme des services à l’enfance et à la famille des Premières Nations (SEFPN) a été rejeté par la majorité des chefs en assemblée.
Pour les chefs de l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL), cette décision indique clairement que les discussions doivent se poursuivre afin de proposer des solutions pour répondre aux préoccupations soulevées tout au long de ce processus. Les chefs de l’APNQL ont d’ailleurs adopté une résolution, le 15 octobre dernier, informant la cheffe nationale, Cindy Woodhouse, et la ministre de Services aux Autochtones Canada, Patty Hajdu, de leur positionnement et de leur intention de rejeter l’entente dans sa forme actuelle.
« Nous tenons à saluer le travail ardu qui a été accompli jusqu’à maintenant pour en arriver à un projet d’entente. En tant que chefs, nous avons une responsabilité sacrée de protéger nos enfants et nos familles pour les sept générations à venir. Le travail doit se poursuivre et nous devons travailler ensemble à modifier cette entente afin qu’elle respecte nos diversités et nos modes de gouvernance respectifs, ainsi qu’à éliminer toute forme de discrimination systémique qui perdure depuis trop longtemps », a indiqué Lance Haymond, chef par intérim de l’APNQL.
« Au cours des derniers jours, plusieurs modifications touchant divers aspects de l’entente ont été proposées. Il est primordial que les travaux à venir soient représentatifs des diversités locales et régionales, et qu’ils contribuent à négocier et à mettre en œuvre une entente garantissant une protection suffisante pour nos enfants, nos familles et les sept générations à venir », a ajouté Derek Montour, président du conseil d’administration de la CSSSPNQL.
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